Les week-ends c’est bien, mais c’est souvent un peu court… Pas d’inquiétude : cette collègue a trouvé LA solution pour s’offrir des week-ends de 3 jours QUAND.ELLE.VEUT !
Un vendredi matin au bureau. (C’est presque comme « un samedi soir sur la terre » mais c’est le vendredi, le matin et au bureau.) 9h30 : Tout le monde est présent sauf F. En même temps, elle vient en RER + métro donc rien d’inquiétant : c’est probablement encore un voyageur malade / incident technique / avarie matérielle / individu sur les voies (comprendre : Jean-Jacques ne s’est pas réveillé et ça fout bien le bordel sur la ligne 13) 10h00 Pas de F. Pas de nouvelles. Pas d’inquiétude : elle doit être coincée dans un tunnel. 10h30 Toujours pas de F. Toujours pas de nouvelles. Elle ne décroche pas quand on lui téléphone. Ça doit être un long tunnel… 11h00 Un très long tunnel… 11h30 Un très très long tunnel dans lequel elle est peut-être séquestrée depuis 9h30 dans l’indifférence générale ! Oui, là, ça y est, on s’inquiète et on insiste et on appelle en boucle en espérant qu’elle décroche quand, enfin :
— Allô — Allô ? F. ? Tu vas bien ?!? — Ben… Oui pourquoi ? — Parce qu’il est 11h30, que tu n’es pas au bureau, que tu n’as pas donné de nouvelles et qu’on commençait à s’inquiéter ! — Ah oui pardon ! J’ai cru qu’on était samedi, du coup je ne suis pas venue. — Tu….? — Mais vu l’heure, maintenant, ce n’est plus la peine que je vienne. — Heu. Si. À tout à l’heure.
« J’ai cru qu’on était samedi, du coup je ne suis pas venue. » Je pense que nous tenons là une des plus belles illustrations du « plus c’est gros, plus ça passe » identifiées à ce jour en milieu professionnel. (Personnellement, je n’ai jamais osé tester mais si vous le faites, je veux un debrief complet !)
mais y a bien un moment où elle s’est apercue qu’on etait PAS samedi !!!,, ah c’t’arnaque !!!
Oh, crois bien qu’elle le savait dès le départ !