Comment j’ai rencontré Marc Levy (et comment j’aimerais qu’il ne s’en souvienne pas trop !)

Vendredi soir.
Fête de fin de tournage de Julie Lescaut (OUI, j’ai fait un stage sur le tournage de Lescaut et c’était TRÈS chouette !).
On parle de la suite, mais surtout du lendemain : l’équipe va bosser 2 jours de plus pour le tournage d’un court métrage pour Amnesty International. Réalisateur : Marc Levy.
J’ai déjà entendu parler de lui mais je n’ai encore jamais rien lu. Oooohhhh je vous entends vous insurger mais ON SE CALME ! On est en 2003 et il n’a sorti que 2 ou 3 livres. C’est pas comme si j’étais passée à côté de Oui-Oui non plus !
De toutes façons, j’ai à peine une demi nuit devant moi pour me mettre à jour. Autant oublier.
Que je connaisse ou pas le monsieur, peu importe : c’est un beau projet et comme on me propose gentiment de me joindre à l’équipe, j’y vais !

Samedi matin (j’hésite à mettre « samedi nuit » tellement il est tôt).
– 457°C au soleil (et on a voulu nous le cacher, mais je suis certaine que c’est tombé à – 600°C à un moment).
J’arrive dans un parc à côté de Paris. Je rappelle qu’on sort de quelques semaines de Julie Lescaut et qu’on a fêté ça quelques heures plus tôt. Pas la gueule de bois…  mais pas réveillée pour autant.
Une grosse partie de l’équipe est déjà là. Je vais les rejoindre : continuer les conversations de la veille et plaisanter avec eux va me remettre en forme.
Je me joins au groupe en train de discuter et comme je suis très fine (mais souriante) au saut du lit :

« Bonjour 🙂 Bon alors, concrètement, il ressemble à quoi ce Marc Levy ?! »

BIEN ENTENDU, le mec devant moi se retourne, contient un rire, fait un geste de la main pour se présenter de la tête aux pieds et me répond :

« Concrètement ? À ça. Plus ou moins. »

(Quand je pense que 5h plus tôt, mon plus gros souci était que je trouvais dommage de le rencontrer sans avoir jamais lu une ligne de lui…)

Après ça, j’ai creusé un trou bien profond et je me suis jetée dedans je suis allée donner un coup de main pour vider le camion régie. Et j’ai pété la cafetière. À 7h du matin. Dans un parc où aucun Darty n’a jamais eu l’idée de s’implanter. (merci les mecs) C’est à peu près à ce moment-là qu’on est descendu à  – 600°C, je crois.
UNE BIEN BELLE JOURNÉE !

Marc, si un jour on se recroise et que tu as l’impression qu’on s’est déjà vus… je nierai tout en bloc et mon gouvernement lui-même niera l’existence de ce week-end !

PS : au final, la honte ne m’a pas tuée, on a trouvé une autre cafetière, le tournage s’est très bien passé (aussi un peu parce que je ne me suis pas approchée de la nouvelle cafetière), Marc Levy est charmant (même quand on foire son entrée en matière) et le court-métrage était bien. Et si vous voulez un peu plus d’infos dessus  même si ça date, c’est par ici : http://marclevy.e-monsite.com/pages/content/la-lettre-de-nabila.html

J’aimerais l’avis de Françoise Dolto

La_Turballe

Colonie de vacances.
Balade sur la plage de La Turballe avec les enfants.
Olivia, 7 ans, ramasse un coquillage et m’explique alors très sérieusement :

– Un jour, j’en ai trouvé un avec une semoule dedans !
– ? ?
– À non, pardon ! C’était une crevette. Je confonds tout le temps !

Crevette_semoule

Les enfants sont formidables

 

Photo : Visorando

Laisse pas traîner ton chien

Un après-midi ensoleillé chez mes parents, dans un pavillon de banlieue parisienne.
Le voisin sonne à la porte et tombe sur ma mère :

Est-ce que ton chien est-là ?

Je ne sais pas comment ça se passez chez vous, mais de notre côté, il n’est pas super fréquent que le chien invite du monde à la maison sans nous prévenir. Du coup ça l’interpelle.

Oui, je pense que oui. Pourquoi ?
Parce que je viens de voir une voiture, une Logan, se garer devant chez toi, attraper un chien qui ressemble au tien et repartir avec.

Après une fouille express de la maison et du jardin, c’est officiel : ON VIENT DE KIDNAPPER LE CHIEN !
(Rendez-nous le chien ! Champomy d’abord !)

Furieuse, ma mère se jette dans sa voiture et démarre comme je l’ai rarement vue le faire. Je ne serais pas totalement étonnée d’apprendre que c’est comme ça qu’est née la franchise « FAST and FURIOUS » (c’est fou hein, ces films avec des mecs musclés et des grosses bagnoles qui viennent en fait du kidnapping d’un Yorkshire par 2 débiles en Logan).

Magie_cinema

La magie du cinéma

Par chance, vers chez nous, une seule famille roule en Logan (ce qui rend donc le truc à peu près aussi discret qu’un Hummer dans un village Playmobil), et on passe devant chez eux tous les jours pour aller bosser. Autant vous dire que 17 secondes plus tard, ma mère sonne chez eux pour la 5ème fois, prête à libérer l’otage par la force s’il le faut.
À l’ouverture de la porte, pas un « bonjour » des kidnappeurs, ni même un « c’est à quel sujet ? ». Juste un stoïque :

– C’est pour le chien ?
– À votre avis ?
– On pensait qu’il était perdu…
– Dans mon jardin ?! Rendez-le moi !

Ma mère, cette négociatrice née.
(Never mess with mum. N.E.V.E.R.)

5 minutes plus tard, le chien est de retour dans le jardin, concentré sur son activité préférée : tenter de prendre dans sa gueule un ballon de foot qui fait 2 fois sa taille… (Le tout en guettant qu’aucun chat n’est dans le coin, parce que ça fait un peu peur, les chats…)

Conclusion :
Message aux producteurs de Beethoven : je suis prête à négocier les droits de cette histoire à condition que mon chien ne soit pas joué par un Saint-Bernard qui bave des litres (et que le film passe sous silence la scène avec le ballon de foot : c’est un peu humiliant)

J’irais bien refaire un tour du côté de chez Dark

Capture d’écran 2014-02-14 à 14.02.30

Soyons honnête, je suis loin d’être fan de la première heure de Star Wars. Il y a 2 mois, je n’avais vu qu’un seul des 6 films (l’épisode I…). J’étais capable de distinguer les Ewoks des Troopers tout en faisant une petite blague sur « Je suis ton père. » mais je pensais sérieusement que Harrison Ford jouait Luke Skywalker…
Rassurez-vous, depuis, c’est bon, je suis à jour ! (En même temps, si je voulais me sentir un peu plus concernée par cette expo que par une rétrospective des Feux de l’Amour à travers les âges, j’avais intérêt…).

À peine arrivée, c’est la bonne surprise. On s’équipe en oreillette et « bracelet intelligent » : ça promet d’être interactif. (En vrai, j’aurais adoré qu’on me prête un sabre laser mais en même temps, je n’aurais plus rien suivi de l’expo…)
Dès les premières salles, c’est vraiment chouette (oui, je fais partie de ces gens qui utilisent le mot « chouette » quand un truc leur plait vraiment) : les personnages grandeur nature, des croquis, des vaisseaux, les costumes, des anecdotes et explications dans l’oreillette (pas en permanence non plus, hein !), des animations sur tablettes pour présenter les personnages… Et ça continue comme ça pendant toute l’expo. Je suis tellement plongée dans l’univers des films que c’est à peine si je suis surprise de croiser Dark Vador et des troopers faisant leur ronde au milieu des visiteurs.

Yoda

R2D2

Trooper

JarJar

Vador

Vaisseau

Un autre intérêt de l’expo réside dans le fait de pouvoir créer son propre personnage. De salle en salle, à l’aide du bracelet, vous définissez qui vous êtes, ce qui vous caractérise, quelles sont vos valeurs, vos envies, etc… Et à la fin, on vous envoie tout par mail. C’est bien fait, et franchement amusant. Mon seul souci c’est que du coup, j’ai un peu envie de tout faire en courant pour découvrir mon personnage… Oui oui, c’est bien moi la nana qui ne connaissait rien il y a 2 mois et qui devient donc totalement hystérique quand on lui fait miroiter le fait d’être un Jedi… À ce rythme-là, après la prochaine la diffusion des Indiana Jones, vous allez me retrouver en train de voyager directement sur le toit du métro pour aller bosser !
Et donc…. Me voilà !

Caroline_jedi

TROOPERS

Salut les mecs !

Toutes les infos sur l’expo, c’est par ici : http://www.starwarsidentites.com/

 

PS : j’avais emmené Eyestories avec moi 😉

Eyestories

Ma sœur, quelque part entre Géo Trouvetou et Jérôme Bonaldi

Voici comment se passe une après-midi d’été classique chez mes grands-parents, en Corrèze…

Protagonistes :

  • Mon cousin : 14 ans
  • Ma soeur : 5 ans
  • Nos copains : entre 10 et 14 ans
  • Moi : 10 ans
  • Ma grand-mère : l’âge d’une grand-mère

Déroulé de l’après-midi :

  • Température : beaucoup trop élevée
  • Temps pour décider de nous emmener tous les 3 nous baigner à l’étang du village : 2 minutes

Chamboulive_etang

  • Enfilage des maillots de bain : 10 secondes
  • Enfilage de mon bonnet de bain (oui, c’était moi le crâne d’oeuf qui n’avait pas le droit de mettre ses oreilles dans l’eau) : 25 minutes
  • Cheveux arrachés en mettant le bonnet : 4 millions
  • Enfilage des brassards de la petite sœur : 5 secondes
  • Temps pour rentrer dans l’ea… : on y est déjà
  • Nombre de personnes qui nous surveillent : 100 (concrètement, il n’y a pas 20 km de plage et tout le monde se connaît ou presque, donc tout le monde surveille tout le monde)
  • Sauts du plongeoir (oui c’est un étang de village mais on a quand même un plongeoir !) : 57
  • Poiriers sous l’eau : 389
  • Nombre de personnes qui m’appellent « crâne d’œuf » : zéro (mon cousin est grand et il n’est jamais bien loin…)
  • Parts de gâteau au yaourt (fait par mamie) mangées : le gâteau complet y passe
  • Temps nécessaire à ma sœur pour élaborer une idée lumineuse, toute seule de son côté, du haut de ses 5 ans : 10 secondes

Geo_Trouvetou

  • Retrait des brassards, discrètement, l’air de rien : 1 milliseconde
  • Enfilage des brassards aux CHEVILLES (elle est LÀ, l’idée lumineuse) : 1 milliseconde (on est toujours très rapide quand il s’agit de faire une connerie…)
  • Course sur l’eau pour aller le plus loin possible en marchant dessus avant de se faire engueuler (parce qu’au fond, elle sait bien que c’est une connerie. Sinon, pourquoi les parents s’obstineraient à TOUJOURS coller ces trucs aux bras, franchement ?) : 5 secondes ? A peu près… Si on compte large…
  • Renversement, triple lutz plongé et suite de la marche avec toujours les pieds sur l’eau MAIS le reste du corps un peu moins : 1 seconde
  • Trouille de sa vie : 1 seconde
  • Se faire sortir de là par un des copains qui se trouve juste à côté d’elle : immédiatement

Conclusion :

Apparemment, je ne suis pas la sœur de Jésus. C’est con, elle aurait pu multiplier les gâteaux au yaourt…