Tu le vois ce moment où plus rien ne compte parce que ça y est, c’est les vacances !? Eh bien c’est NOW !! Au programme : vol Paris-Zurich puis Zurich-Montréal. Arrivée prévue mardi midi.
JOUR 1 – MARDI
5h30
Je dors debout mais tout est prêt ET on est à l’heure. Jamais on n’a été aussi organisées.
- Le check in est fait depuis la veille.
- Le taxi est à l’heure.
- On dépose les bagages et on passe la sécurité SANS faire la queue.
- Il est 8h et on n’a plus qu’à attendre l’embarquement.
Tout va tellement bien qu’on se croirait dans un film américain. Sauf que voilà : dans les films, quand tout va trop bien, c’est que ça va rapidement devenir le bordel. Un bordel monstre. Le genre de bordel qui n’arrive QUE dans les films. Normalement…
9h
Annonce au micro : l’avion est retardé. Pas de quoi s’inquiéter pour la correspondance à Zurich : on a du temps.
9h30
Nouvelle annonce micro : vol annulé.
Forcement, pour la correspondance, ça devient compliqué… La Swiss nous explique le plan :
1/ récupérer nos bagages sur les tapis
2/ repartir à leur comptoir pour trouver des solutions au cas par cas.
La journée vient de basculer en mode « Pékin Express ». C’est à celui qui récupérera son sac le premier pour pouvoir passer à l’étape suivante avant tout le monde. Je vous laisse imaginer l’attroupement devant le tapis, la course vers les ascenseurs, le sprint final pour gagner une place dans la file.
10h
On s’en sort pas mal : on est dans les 15 premiers. Stéphane Rottenberg serait fier. Sauf que pour chaque personne, la SEULE hôtesse au comptoir passe en moyenne 40 minutes. Pour la 1ère personne, ça passe. Pour la 2ème, ça commence à être long. Passée la 3ème, je me dis que je vais passer mes vacances là et je réfléchis à comment organiser une course de luges sur les tapis à bagages. Pour la bouffe, j’imagine qu’on pourra survivre quelques temps avec les M&M’s et l’alcool du Duty Free.
11h50
5 personnes sont passées. On a avancé d’environ 3 carreaux de carrelage. J’ai déployé une Quechua dans le terminal et on fait griller des merguez sur le campingaz avec les nouveaux copains de la file d’attente. Pour passer le temps, on va quand même voir sur le site de la Swiss s’il y a des infos et là, surprise : on est affectées à un autre vol ! Un vol Air Canada direct pour Montréal : COOL !! Qui part à 13h05… d’un autre terminal : OH PUTAIN, C’EST CHAUD !
On passe devant tout le monde (oui je sais, c’est mal) et on demande à l’hôtesse si on peut partir tout de suite prendre l’avion et s’il est normal que personne ne nous ait prévenues. Sa réponse, après avoir appelé Air Canada :
— Ah oui en effet, vous êtes prévues sur ce vol. Dépêchez-vous, il va falloir courir si vous voulez l’avoir !
Qui n’a jamais rêvé de commencer ses vacances par une course à travers Roissy avec 20kg de bagages !!! Pas le temps d’halluciner sur la façon dont tout ça vient de se passer : il est déjà midi on prend nos sacs et on part.
(Pour info, on apprendra plus tard qu’on aurait du recevoir un SMS pour nous prévenir mais qu’au moment de réserver, Go Voyages n’a pas transmis nos numéros à la compagnie. Merci les mecs !)
12h
Sortie du Terminal 1. Saut dans la navette CDGval direction le Terminal 2 (plus ou moins l’autre bout du monde, à la louche). On court comme des tarées ! Le Terminal 2 n’est pas grand, il est immense ! On slalome entre les gens, les valises, les chiens, pour finalement arriver en 18 minutes… Trop tard. On est rouges, essoufflées, liquides, le cheveu collé au front et un tout petit peu au bord de la crise de nerfs. On nous oriente vers le bureau Air Canada qui nous accueille gentiment :
— Oh ! Vous êtes les passagères de la Swiss..? Mais… On leur a dit au téléphone de ne pas vous envoyer ! On savait que vous n’auriez pas le temps d’arriver, on fermait l’enregistrement et en plus, le vol était totalement plein ! On n’aurait pas pu vous prendre !!
— Vous voulez dire qu’on a fait tout ça pour rien ?
— Heu… Oui, on en est désolés… Il faut que vous retourniez voir Swiss dans l’autre Terminal pour avoir un autre avion…
12h45
Re traversée de Roissy (toujours avec 20kg de bagages)
Retour au comptoir de la Swiss, sans passer par la file d’attente (qui est toujours aussi longue…).
— Oh, vous l’avez manqué..?
— Sans déconner ?!! On n’avait pas du tout le temps de faire ce trajet en 5min !
— Oui je sais, c’est pour ça que je vous avais dit qu’il fallait courir…
— Vous avez surtout oublié de nous dire que le vol était plein ! Quand vous les avez appelés, ils vous ont dit de ne pas nous envoyer !
— Oui c’est vrai mais sur l’ordinateur moi j’avais des places alors que je ne les ai pas écoutés.
— Super… Bon, on fait quoi maintenant ?
Pendant près de 45 minutes, nous cherchons un vol pour Montréal… L’hôtesse demande parfois conseille à une collègue, qui a une notion très personnelle de la géographie :
— Si tu ne trouves rien pour Montréal, regarde les vols pour Toronto. Montréal et Toronto, c’est comme Roissy et Orly.
— Euh excusez-moi mais non. Non non non. C’est faux et c’est hors de question.
— Ah ? Bon. D’accord.
(Bisous aux copains qui ont justement fait Montréal – Toronto en voiture cet été… en 10 heures !)
On se retrouve finalement avec un vol pour le jeudi après-midi avec une escale d’1h30 à New York. On tente de décaler le retour (prévu avec Air Canada) mais l’hôtesse refuse car les vols sont pleins. La journée étant de toute façon foutue, on tente quand même d’aller directement voir Air Canada pour négocier avec eux (oui oui, on re traverse l’aéroport). Sur place, on apprend qu’il y a de la place sur tous les vols !! Mais que c’est Swiss qui doit faire la démarche car notre billet leur appartient. Re traversée de Roissy, toujours avec 20kg de bagages. J’hésite à jeter des fringues à la foule pour m’alléger un peu. Et comme on a vraiment beaucoup de chance, en chemin, on se fait intercepter par… :
— Bonjour mesdemoiselles, c’est la douane.
— Oh putain, c’est une blague ! (J’accompagne cette réaction polie et distinguée d’un fou rire nerveux, bien entendu.)
— Comment ça ? Vous arrivez d’où comme ça ?
— De nulle part. Ça fait des heures qu’on essaie de quitter Paris et qu’on nous envoie d’un Terminal à l’autre, on n’en peut plus. Au point où on en est, qu’est ce que vous voulez ?
— Oh… Bon allez-y, bon courage (oui oui, nous avons atteint le stade où nous inspirons de la pitié même à la douane !)
Comptoir Swiss, le retour. Le changement de date de retour est encore refusé car OUI il y a de la place en classe Eco sur le vol qu’on veut MAIS il existe 30 sous-catégories éco. On est dans la sous-classe K et ils n’ont plus de places en K. Pour ceux qui se posent la question, je n’ai aucune idée de ce qui m’empêche de sauter par dessus le comptoir pour arracher la lettre K du clavier de l’ordi et l’enfoncer au fond de la gorge de la dame. La fatigue, sans doute…
15h30
Cela fait 8h qu’on est dans cet aéroport. J’ai le visage plus marqué que ma grand-mère et je pue autant que si j’avais fait 39 heures de vol… sauf qu’on est toujours à Paris. On abandonne et on rentre à la maison…
JOUR 2 – MERCREDI
Quitte à être à Paris, on essaie de passer une journée agréable, qui ressemble le plus possible à une journée de vacances. Seule contrainte : 17h10, le check in en ligne pour s’assurer une place sur le vol du lendemain (déjà qu’on n’est pas vraiment aidées, ne nous tirons pas une balle dans le pied). À partir de là, on sera tranquille. Plus qu’à appuyer sur valider et tout est ok…
Quoi « refusé » ?? Comment ça « refusé » !?
Surprise du jour : l’hôtesse de Swiss a oublié de préciser un PETIT détail en nous donnant nos nouveaux billets : même pour une simple escale, l’Esta est obligatoire pour les États-Unis ! J’appelle le service client de la nouvelle compagnie (on va finalement voyager à l’aller avec American Airlines) qui me le confirme. La dame m’explique qu’il faut souvent 72h pour que ce soit validé et qu’il serait sûrement plus sage d’appeler Swiss pour décaler notre billet de quelques jours. NO WAY LE PONEY ! On tente le tout pour le tout et on remplit la demande d’Esta en ligne. (Et oui, on est toujours dans la rue, sur nos portables, à devenir dingues parce qu’aucun de ces sites n’est prévu pour bien s’afficher sur les mobiles et qu’il ne me reste que 30% de batterie.)
2 heures plus tard, tout rentre enfin dans l’ordre. On va quand même contacter Prozac pour leur faire sponsoriser nos vacances.
JOUR 3 – JEUDI
D Day ! Enfin !
Histoire de se simplifier la vie, on commande un Uber (on a assez couru mardi. On a besoin de calme, de simplicité). La voiture est prévue pour 15 minutes plus tard. (Pour Ceux qui ne connaissent pas, la voiture est géolocalisée sur l’appli et on dispose d’une estimation du temps qu’il lui faut pour arriver) Parfait. Sauf que plus le temps passe, et plus l’heure d’arrivée du chauffeur est retardée. Encore. Et encore… Et la voiture s’éloigne… On appelle le mec : embouteillages partout où il tente de passer.
On décide de partir prendre un taxi. On annulera Uber ensuite. On arrive à la borne : plein de taxis mais… pas un seul chauffeur ! On essaie de rappeler le chauffeur Uber pour lui dire où on se trouve mais il ne décroche plus… Demi tour en sprint (le retour de la course avec 20 kg de bagages. C’est si merveilleux.) pour finalement monter dans la voiture avec 30 minutes de retard sur l’horaire initial. Ça devient tendu !
Contre toute attente, on arrive à temps, on passe la sécurité normalement et on embarque sans aucun problème. L’avion roule vers la piste de décollage. La vielle dame assise à côté de moi se signe. Je ne vois pas ce qu’on pourrait faire de plus pour mettre toutes les chances de notre côté. On attache nos ceintures et…
— Mesdames et messieurs, nous ne pouvons pas décoller pour le moment. Un voyant m’indique que nous avons un problème de pression. Je sais que c’est faux car j’ai d’autres moyens de la contrôler mais tant que ce voyant est allumé nous ne pouvons pas partir. Je dois retourner à la porte d’embarquement pour que quelqu’un vienne faire un reset informatique de l’appareil.
Toi aussi, redémarre ton avion pour voir si le bug persiste…
C’est finalement réglé en 10 minutes sauf qu’il faut attendre 50 minutes de plus pour obtenir l’autorisation de décoller. Le voyage se passe étonnement bien. Ma voisine est en fait une très vielle dame russe de 90 ans qui parle à peine anglais. Je lui ouvre ses sachets de chips, lui explique pourquoi son iPad ne fonctionne pas dans l’avion, etc… On se marre plutôt pas mal. Le magazine de l’avion nous propose de belles affaires, comme par exemple une armure complète, un k-way pour le chien ou encore un jolie sarcophage. On hésite un peu… puis on renonce : si on a encore le moindre souci avec les avions, je ne pense pas arriver à courir avec une armure sous le bras. Dommage…
On arrive finalement à New York. À cause du retard, on n’a plus que 30 minutes pour faire la correspondance mais une hôtesse nous a dit que l’avion suivant nous attendrait sûrement vu que c’est le dernier de la journée pour Montréal et qu’un agent américain allait nous accompagner pour aller plus vite. Enfin une bonne nouvelle ! On sort en courant pour ne pas perdre une seconde et on tombe finalement sur l’agent :
— Passagers pour Montréal !
— Oui ! C’est nous ! On arrive ! (Tout en courant en slalomant entre les autres passagers. On commence à maitriser le sujet.)
— Vous avez manqué votre avion. Vous dormez ici cette nuit.
— Pardon ? Mais non ! Il part dans 30 minutes !
— Vous dormez ici, venez avez moi.
Nous voilà parties pour :
- passer la sécurité
- s’engueuler très fort avec un douanier américain parce que NON, on ne connaît pas l’adresse exacte de notre hôtel vu qu’on n’était pas sensées y dormir et qu’il peut donc se calmer et nous parler autrement (avec le recul, je pense qu’à cet instant, on frôle un peu la garde à vue…)
- récupérer les bagages
- se faire jeter dans l’ascenseur par l’agent sensé nous accompagner avec des informations assez succinctes sur l’hôtel où on doit se rendre : le Hilton de JFK (pas question de pouvoir se balader en ville, donc)
- découvrir l’hôtel (qui est en fait un Formule 1 déguisé en Hilton, soyons clair. À défaut de pouvoir aller acheter un souvenir à Time Square, j’ai quand même piqué les savons…)
- dîner avec le voucher donné par American Airlines. Enfin… « Dîner »… Le montant étant de 12$ (au resto d’un Formule 1 déguisé en Hilton mais qui pratique les prix Hilton), on se contente d’une part de cheese cake.
- aller ENFIN se coucher à minuit parce que le lendemain, il faut se lever « un peu » tôt pour attraper l’avion.
JOUR 4 – VENDREDI
4h30 :
J’ai le vague espoir que le décalage horaire aide un peu au réveil… Bien entendu, ça ne sert absolument à rien.
5h30 :
Il est temps de prendre un petit dèj avec le voucher donné par la compagnie. J’ai un crédit royal de 7 $ Wouuuhouuu !! Ah… On me dit à l’oreillette que les petits dejs ne sont servis qu’à partir de 6 heures, heure à laquelle on prend la navette… Chouette… Heureusement, le comptoir Starbucks est ouvert.
6h :
On prend la navette pour l’aéroport. La dame assise derrière moi boit un thé. Bouillant. Dans un gobelet sans couvercle. A chaque secousse, elle le décale pour ne pas s’ébouillanter et le positionne bien au dessus de mon dos. Je m’avance donc au max sur mon siège et fais les 30 minutes de trajet la tête dans les valises, en position fœtale.
6h30 :
Arrivée à l’aéroport JFK, dépôt des bagages et début de l’attente avant le vol de 8h40.
9h :
SURPRISE ! LE VOL EST ANNULÉ !
9h30 :
On nous propose une solution :
— Vous êtes replacées sur un autre vol. Il part à 12h30. De l’aéroport de LaGuardia.
— LaGuardia !? Mais, c’est à l’autre bout de la ville ! Il faut combien de temps pour y aller ?
— Environ 45 minutes. On va vous donner un voucher pour le taxi. (Voucher avec lequel je pense m’ouvrir les veines en route…)
— Mais… On va avoir le temps de récupérer nos bagages et d’arriver sur place ?
— Je ne sais pas. Peut-être. Sinon, vous verrez sur place avec mes collègues pour être placées sur un autre vol… (Et dites vous bien qu’on a de la chance : une personne un peu derrière nous dans la file à gagné le droit de faire une escale à Philadelphie…)
Re Pékin Express.
Re la ruée dans l’aéroport pour rejoindre les tapis et retrouver nos valises.
Re la course vers les taxis en tractant les 20 kg de bagages (Siquelqu’un nous entraîne secrètement à une nouvelle épreuve olympique, qu’il le dise carrément ! A la limite, je ne suis pas contre et au moins, je comprendrai ce qu’il se passe avec ce PUT*** de départ en vacances !)
Sur la route, il y a une circulation de dingue. Le périph´ aux heures de pointe, en pire. Mais il en faut plus pour impressionner notre chauffeur qui décide de faire TOUT le trajet sur la bande d’arrêt d’urgence… en klaxonnant quand certaines voitures le gênent. On doutait d’arriver à temps à l’aéroport. Maintenant, on doute d’arriver tout court !
Mais finalement, le miracle se produit : le dernier avion finit par décoller à l’heure, et on est dedans !
Après 27 heures de voyage et avec 3,5 jours de retard, on arrive à Montréal ! Cool ! Je vais pouvoir profiter du WE sur place pour gérer tranquillement mon intoxication alimentaire / gastro. La joie !
CONCLUSION
Vous avez peur de vous ennuyer lors de vos prochaines vacances ?
Vous avez toujours rêvé de faire Pékin Express mais vous n’avez jamais été sélectionné pour l’émission ?
Vous voulez commencer une collection de « vouchers » en tout genre (taxi, hôtel, resto…) ?
Faisons le trajet ensemble !
DÉDICACE
Tout ceci n’aurait pas été possible sans la participation de Go Voyages qui, en oubliant de transmettre mon numéro de portable à la compagnie arienne, a fait perdre 3,5 jours de vacances. MERCI GO VOYAGES 🙂 🙂 🙂
BONUS
10 jours plus tard, il faut rentrer… Ce qui sous-entend un passage par l’aéroport. Légère angoisse, je ne vous le cache pas… Mais tout se passe tout à fait normalement si on fait abstraction :
- des 30 minutes de retard parce qu’on attend des passagers qui arrivent d’un autre vol (note pour American Airlines : on les attend, EUX)
- du papi qui décide que le meilleur moment pour ouvrir la soute à bagage à main et y récupérer son sac est le moment où le pilote accélère pour décoller…
Une fois à Paris, on commande un Uber (je sais, avec ce qui s’est passé le jour du départ, c’est un peu foufou mais bon, là on s’en fiche, on n’a pas d’horaire à respecter). On prend la route… sous les yeux des motards de la police. J’ai la sensation qu’ils nous regardent avec insistance, d’un petit air qui dit « Ce retour à été beaucoup trop simple pour vous… ». Je pense que je deviens totalement parano avec ce voyage… Quand soudain : sirène et petit coup de klaxon ! Ils font signe au chauffeur de les suivre. OH CHOUETTE !
On s’arrête sur une aire un peu plus loin. Le chauffeur doit descendre de voiture.
— flic 1, au chauffeur : » Vous êtes taxi, monsieur ?
— flic 2, tout en regardant dans la voiture : « Joe le taxi, c’est sa vie. » (Oui oui, en chantant)
On ricane mais pas trop quand même : notre chauffeur parle très peu français et ne sait pas quoi répondre à la question « Êtes-vous un VTC ? », ce qui agace énormément les policiers. On finit par lui venir en aide en expliquant qu’il travaille bien pour Uber, qu’on a passé commande, que ce n’est pas un faux taxi, etc… Après 10 bonnes minutes de discussion, un des flics finit par nous poser LA question :
— Beut… You spik French ???
— Heu… Oui, ben oui (Bravo Navarro ! C’est pas comme si on parlait avec toi depuis 5 minutes…).
À l’heure actuelle, je suis enfin rentrée chez moi. Et j’angoisse un peu à l’idée d’en sortir !
AH AH AH AAAAAAH !! La poisse !!
tu me diras, il faut un equilibre dans le monde, moi je suis plutot du coté de la barrière « ouah trop de chance » mais on m’a déjà perdu mes bagages dans une correspondance..tu vois, ca aurait pu etre PIRE en fait !!;)
bon, j’avoue, j’aurais péter un plomb moi !!
J’avoue avoir eu un peu peur pour les bagages à un moment… et du crash aussi. Je n’ai pas peur en avion mais au bout d’un moment….!! 🙂
tu m’étonnes !!
dis moi, j’espère que tu t’es fait remboursé une partie de ton voyage qd meme !! (oui je n’en reviens toujours pas !!) tu devrais proposer ton histoire comme scénario d’un prochain film !!
Réclamation en cours… Mais je n’y crois qu’à moitié.
A reblogué ceci sur Les Avis d'Agrippineet a ajouté:
Certaines personnes ont de la chance et d’autres la poisse..il faut bien un juste équilibre dans l’univers..
Pekin express dans la vraie vie ca donne ca :
merci pour le récit de vos aventures qui sont très drôles à lire (sûrement pas à vivre)…
je frémis d’horreur en pensant qu’avec un mari comme le mien, (qui ne supporte pas les uniformes) je serai au poste en garde à vue même à Guantanamo…
Avec plaisir 🙂 Effectivement, sur le moment ça ne fait rire personne… mais disons qu’avec le recul, ça fait une bonne histoire à raconter en rentrant. Cela dit, je suis assez surprise de ne pas avoir moi-même fini au poste !
Quelle aventure dis donc ! Mais dis moi, 10h pour faire Toronto Montréal ?! On met 6h normalement !!!
Et sinon, tu as aimé ton séjour malgré ces mésaventures ??
Je crois qu’il y avait pas mal de travaux sur leur itinéraire…!
Et OUI, comme à chaque fois que j’y vais, j’ai adoré 🙂
C’est la plus fantastique mise en application de ceci que j’ai jamais vu : http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Murphy
Félicitations pour votre survie et votre non-pétage de plombs 🙂
J’ai effectivement l’impression que quelqu’un s’est servi de nous pour faire la démonstration de cette loi 🙂 🙂 Quant au pétage de plombs… il a bien failli avoir lieu au début ! Parce qu’après, à force, on finit un peu par en rire (m’enfin pas trop trop non plus ;))